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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 08:00

Il y a peu d’architectes connus du grand public. Demandez autour de vous, qui peut vous citer trois ou quatre noms différents ? Néanmoins, une personne sort du lot : Le Corbusier. Très connu pour ces réalisations architecturales mais également pour les objets d’ameublement qu’il a conçu, Le Corbusier, de son vrai nom Charles-Édouard Jeanneret-Gris, est né suisse en 1887.

Influencé par son père horloger, il commencera des études de graveur ciseleur avant de s’orienter vers l’architecture en 1904 et conçoit sa première villa la même année. Il travaille ensuite pour l’architecte Auguste Perret à Paris où il apprend la technique du béton armé puis pour Peter Behrens où il rencontre Ludwig Mies Van Der Rohe et Walter Gropius. Les années précédant la première guerre mondiale verront  Charles-Edouard Jeanneret voyager à travers l’Europe de l’est d’où il ramènera nombre d’idées et forgera sa conception de l’architecture.

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Les débuts et les premières villas

Dès 1917 Le Corbusier ouvre un atelier d’architecture à Paris. Artiste complet il peint beaucoup et avec son ami Amédée Ozenfant il fonde le purisme, forme évoluée du cubisme. Le début des années 20 voit l’apparition de son pseudonyme Le Corbusier, inspiré semble-t-il du nom de ses ancêtres cathares et l’architecte s’associe avec son cousin Pierre Jeanneret. Leur collaboration va donner naissance à un nombre important de villas dont les plus connues sont certainement les villas Stein et Savoye, toutes deux livrées en 1929.

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Maquette de la villa Stein

L’unité d’habitation

La crise de 1929 va pousser Le Corbusier à réfléchir à des solutions d’habitations novatrices. Notamment il prône la verticalité avec des projets d’ « immeuble-villas » ou de « village vertical ». Mais c’est surtout les besoins de reconstruction après la seconde guerre mondiale qui vont lui permettre de développer ses idées. Il construira en tout cinq « unités d’habitation » dont la première à Marseille : la Cité radieuse. Les proportions de l’unité d’habitation sont calculées à l’aide du nombre d’Or et de la suite de Fibonacci. Ainsi, Le Corbusier espère faciliter l’atteinte du bonheur pour les occupants grâce aux dimensions harmonieuses des logements.

L’autre idée forte de Le Corbusier est d’intégrer la vie de quartier au cœur des logements. Ainsi des centres commerciaux sont prévus à l’intérieur des unités d’habitation. Les toits sont également utilisés pour créer des espaces de plein air (piste d’athlétisme, cour d’école …). L’ensemble le plus imposant que Le Corbusier s’est vu commandé est situé à Firminy. Il devait regrouper un stade, une maison de la culture, une église et une unité d’habitation. Malheureusement, la mort de l’Architecte en 1965 empêchera le projet d’arriver à terme.

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La cité radieuse de Marseille 

 

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 08:08

Après les vases, les chaises et les fauteuils, Advam continue de vous proposer sa sélection d’objet design pour égailler vos intérieurs. Aujourd’hui ce sont les lampadaires qui se retrouvent sous les projecteurs !

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Les abordables : Les lampadaires ayant un design aussi sympathique que le prix ne sont pas légions mais ils en existent tout de même un nombre conséquent. Alinea propose une liseuse très fine et élégante pour 70€ (en haut à gauche). Fly dispose dans sa gamme de plusieurs lampes sympathiques, par exemple un lampadaire à la tige souple (en haut au milieu, 130€) ou une lampe d’architecte … de plus de 2 mètres de haut ! (en haut à droite, 80€).

Ikea propose évidemment des créations esthétiquement travaillées comme ce lampadaire de la gamme Ikea PS (en bas à gauche, 140€) ou un lampadaire à l’esprit très scandinave (en bas au milieu, 120€). Enfin, vous trouverez chez Habitat une lampe au design très inspiré de l’univers de la photographie pour 200€ (en bas à droite).

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Les classiques : Vous vous méfiez des excentricités des designers modernes mais vous ne voulez pas non plus choisir un lampadaire anonyme ? Heureusement il existe de grands classiques du design. Si vous aimez le style scandinave, nul doute que vous puissiez aimer la lampe de Josef Frank, malheureusement difficilement trouvable aujourd’hui (Lampadaire San Fransisco 1939 en haut à gauche). On ne peut parler de lampadaire sans mentionner Achille Castiglioni dont beaucoup de créations sont encore disponibles ; ici le lampadaire Luminator de 1655 (en haut au milieu, 450€) et le fameux Arco de 1964 (en haut à droite, 1600€).

L’époque du Bauhaus a connu son lot de lampadaires dont plusieurs sont cultes aujourd’hui, par exemple le Tube Light d’Eileen Gray de 1927 (en bas à gauche, 700€) ou l’étrange BH23 conçu en 1923 par l’école du Bauhaus (en bas au milieu 1600€). On ne peut finir se tour rapide des lampadaires sans citer l’AJ d’Arne Jacobsen dessiné en 1959 (en bas à droite, 700€).

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Les modernes : Les lampadaires ne sont pas délaissés par les designers modernes, bien au contraire ! Voici une sélection de pièces très graphiques. Commençons par les roseaux nommés Suzuki chez Omoté (en haut à gauche). On continue avec les lampes mobiles avec Danse éditée chez Ligne Roset (en haut au milieu, 570€). Le lampadaire Mamba n’oscille pas mais est flexible pour s’adapter à toutes les situations (en haut à droite, 900€).

Le lampadaire Cadmo d’Artemide semble inspiré par une tige de fleur (En bas à gauche, 1000€), le lampadaire Draad de Bernard Moïse est en revanche très rectiligne mais heureusement orientable (en bas au milieu, 900€). Pour finir cette sélection, un lampadaire délirant conçu pour l’extérieur mais utilisable en intérieur, la Tulip (en bas à droite, 660€). 

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 00:36

Aujourd’hui Advam vous présente un musée à venir fort prometteur. Surtout, c’est un magnifique exemple de bâtiment dont l’architecture est conçue pour être en accord avec le contenu. Pour ne rien gâcher, il s’agit du musée d’un des artistes vivants que j’apprécie le plus, à savoir Pierre Soulages.

La décision de créer un musée dédié à l’artiste français est né en 2005 avec le don de l’artiste à sa ville natale, Rodez, d’un ensemble de 250 œuvres dont notamment 21 peintures sur toiles, 100 peintures sur papier et la totalité des travaux liés à la création des vitraux de l'abbatiale de Conques (vitraux, essais de verre, cartons grandeur nature, archives et documents divers). Le projet architectural définitif a été validé récemment et la première pierre a été posée par Pierre Soulages le 20 octobre dernier. Le musée devrait ouvrir ses portes au public en 2013.

Nous ne savons pas encore grand-chose sur ce musée et seules des images de synthèse de l’extérieur et des maquettes ont été montrées au public. Néanmoins, on ne peut que saluer l’adéquation entre la forme et le contenu du musée. En effet,  le bâtiment apparait comme un hommage au travail de l’artiste. Ce dernier est célèbre dans le monde entier pour ses tableaux constitués de résine noire striée  pour créer des jeux de lumière ; le toit du musée reprendra cet esprit avec une surface noire striée. L’équilibre entre contenu et contenant est ici une vraie réussite.

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Une toile du maitre et l’une des maquettes du projet.

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 08:53

Suite des articles sur les sélections déco d’Advam avec aujourd’hui le meuble culte du salon, j’ai nommé : le fauteuil !

C’est souvent l’un des premiers meubles design qu’achètent les amateurs de décoration. Généralement le fauteuil est la pièce forte du salon et les designers l’ont bien compris. On en trouve donc à tous les prix et pour tous les styles. Voici les préférés d’Advam.

 

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Les abordables

Comme toujours en termes de décoration à prix raisonnable, trois marques émergent du lot : Ikea, Fly et Alinéa. Leurs fauteuils sont des alternatives tout à fait intéressantes aux marques plus onéreuses. Voici leurs fauteuils les plus intéressants. En haut de gauche à droite : Ikea Klappsta 230€, Ikea Tirup 299€, Fly Guam 390€. En bas de gauche à droite : Fly Smile 400€, Alinéa Easy 100€, Alinéa Bubble 250€.

 

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Les classiques 

Les fauteuils classiques sont nombreux et il est difficile d’en choisir 6… Mais s’il ne fallait pas en retenir plus, voici ceux qui seraient sur la liste. En haut de gauche à droite : Coconut de George Nelson 3620€, LC2 de Le Corbusier et Charlotte Perriand 3640€, le fauteuil B3 Wassily de Marcel Breuer 1500€ (2100$), le Lounge Chair des Eames 7400€, le fameux Egg de Jacobsen 5200€ et enfin le Barcelona de Mies Van Der Rohe 5800€.

 

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Les modernes 

S’il est bien une chose plus difficile que choisir 6 fauteuils classiques, c’est bien d’en choisir 6 de designers modernes ! Voici néanmoins une sélection personnelle. En haut de gauche à droite : Bo Concept Imola 900€, Classicon Satyr 2000€, Artifort Fauteuil 598 1730€. En bas de gauche à droite : Rocking chair Voido de Ron Arad 500€, Fauteuil Facette des frères Bouroullec à partir de 2000€, Smock de Partricia Urquiola 3300€.

 

Tous les prix sont donnés à titre indicatif. 

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 08:30

Charles et Ray Eames font partie des designers les plus connus au monde, et pour cause : chaque meuble qu’ils ont dessiné est culte ! Ces deux enfants du XXème siècle ont révolutionné le monde du design mais également celui de l’architecture car ce couple ne s’est pas contenté de dessiné des meubles, ils sont aussi architectes et … réalisateurs de films !

Mais revenons à Charles. Né en 1907, il commence des études d’architecture qu’il ne terminera pas et il part à la découverte de l’Europe où il est fasciné par Le Corbusier et Mies Van Der Rohe (souvenez-vous du Bauhaus). De retour aux USA, il ouvre un cabinet d’architecture et collabore notamment avec Eliel Saarinen, puis avec son fils, Eero, pour concevoir des meubles. Quant à Ray (Bernice Alexandra de son vrai prénom, mais c'est moins glamour), elle est plus jeune (née en 1912) et commence des études de peinture. Ils se rencontrent en 1940 dans l’Académie des Arts de Cranbrook.

Leur futur va être fortement impacté par la seconde guerre mondiale. En effet, l’armée américaine commande des attelles et les Eames vont imaginer des coques en bois plié pour répondre à la demande. Le couple va tenter de commercialiser ses créations conçues grâce à leur maitrise du bois courbé mais ils ne trouveront le succès que grâce à Herman Miller qui achète les droits de distributions de leurs créations en 1946.

Les créations des Eames se veulent à la fois utiles et accessibles. En expérimentant sans cesse de nouvelles techniques de production (courbage de contreplaqué, moulage de plastique, usage de tubes d’aluminium …) le couple essaie de coller au besoin de l’utilisateur tout en gardant un prix contenu.

Mais les Eames vont aussi se faire connaître à travers l’architecture, notamment avec la maison qu’ils se font construire en 1940 à Santa Monica. Cette maison est leur réponse, dans le cadre du programme The Case Study House Program, à la crise du logement que connait alors l’Amérique. Cette maison construite en préfabriqué est un chef-d’œuvre de l’architecture moderne.

Il est dommage qu’aujourd’hui, les meubles conçus par ce couple passionné ne soient pas aussi accessibles que leurs concepteurs l’auraient voulu …

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En haut : ce fauteuil est inspiré ... d'un gant de base-ball ! En bas à gauche : la lounge chair est le parfait exemple de la maitrise du bois courbé dont faisait preuve le couple Eames. En bas à droite : le siège RAR (Rocking Armchair Rod base) est un best seller. l'usage de plastique moulé et de tubes d'aluminium a pour but de diminuer le prix. Aujourd'hui il faut quand même compter 400€ pour un exemplaire neuf...

 

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Différentes vues de leur maison de Santa Monica.

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 08:56

La chaise est l’un des objets les plus utiles dans un intérieur. Elle permet évidemment de s’assoir mais surtout on la retrouve dans toutes les pièces : dans la cuisine et la salle à manger autour de la table, dans le salon pour proposer une assise plus droite et plus haute que les canapés, dans la chambre pour servir de valet de chambre ou encore devant un bureau pour proposer une assise souvent plus stylée qu’un banal fauteuil de bureau.

Bref, des chaises, il y en a pour tous les goûts, pour toutes les utilisations et pour toutes les bourses. Voici la sélection d’Advam.

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Les chaises abordables :

Pour un intérieur chaleureux, la tendance scandinave est toute indiquée (Ikea en haut à gauche, 90€ ; IKEA en haut au milieu, 70€). Pour le salon ou le bureau, Ikea propose des chaises confortables et stylées (en haut à droite, 140€). Fly propose une chaise à l'esprit très design pour la cuisine (en bas à gauche, 30€). Chez Habitat, on trouve une chaise très passe partout : salon, cuisine, bureau, vous pouvez l'utiliser partout (en bas au centre, 120€). Alinea propose une version personnelle de la fameuse chaise thonet (en bas à droite, 20€).

 

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Les classiques :

En haut de gauche à droite : chaise Bertoia (1270€) ; chaise Cherner, les accoudoirs sont en une seule pièce de bois (à partir de 680€) ; chaise Jean Prouvé, les pieds arrières qui supportent le plus de poids sont renforcés (650€).

En bas de gauche à droite : chaise Louis Ghost de Stark (210€) ; chaise RAR pour Rocking Armchair Rod base des Eames (470€) ; chaise Panton de Verner Panton (230€).

 

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Les modernes :

En haut de gauche à droite : Vegetal Chair des frères Bouroullec, une chaise d'extérieur qu'on peut installer dans sa cuisine, 380€ chez Vitra ; Carbon chair de Bertjan Pot, l'une des chaises les plus légères du marché, 600€ chez Moooi ; little appolo de Pascal Norguet chez Artifort, à partir de 770€. 

 En bas de gauches à droite : La chaise Clover dessinée par Ron Arad, pour l'extérieur ou le salon, 440€ ; Chair One avec un pied en béton, dessinée par Konstantin Grcic, 400€ ; Chez Cinna, pour la cuisine ou le salon : la chaise Papillon de Pascal Mourgue, à partir de 720€.

 

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 08:44

Aujourd’hui, nous allons parler d’une usine de valorisation des déchets à Copenhague. Non, ne partez pas tout de suite !  En effet cette centrale de traitement révèle son lot de surprises et vient démontrer que bâtiment à vocation écologique et  loisirs peuvent faire bon ménage.

Cette usine est en fait un projet qui vient de remporter l’appel international pour la construction d’une nouvelle centrale de valorisation des déchets en énergie électrique. C’est le groupe BIG (Bjarke Ingels Group) qui est sorti gagnant en proposant un bâtiment à des années lumières de l’image qu’on se fait d’une telle installation.

BIG est parti d’une idée somme toute assez simple : intégrer l’usine de traitement des déchets dans le système de loisir de la ville. Les concepteurs refusent en effet d’associer durable et contraignant et ont donc choisi de profiter de la surface de l’usine pour créer une base de loisir attractive afin d’en faire un lieu touristique, ce qui, avouons le, n’est pas la vocation traditionnelle d’une centrale de traitement des déchets !

Un des points clé du projet est sa surface extérieure : l’usine prend l’apparence d’une montagne artificielle grâce à une enveloppe composée en partie d’une façade végétale. Outre proposer un aspect esthétique indéniable, l’accumulation de plantes vertes en façade devrait grandement améliorer le bilan environnemental de l’usine.

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Mais qui dit montagne dit activités montagnardes ! Et oui, même au Danemark. Pour cela, BIG a eu une idée surréaliste : créer des pistes de ski sur le toit en pente de l’usine !  Evidemment, vu les conditions climatiques, de la vraie neige est inenvisageable et la surface sera composée de grains de synthèse provenant du recyclage de déchets.  Les trois pistes (une verte, une bleue et un champ de bosses pour environ 1,5 km de pistes) seront accessibles via un ascenseur traversant l’usine, dévoilant son intérieur et son fonctionnement au passage.

Si ce projet abouti, ce ne sera rien de moins que le plus grand complexe de ski du Danemark !

Au pied de l’usine s’étendra un complexe sportif pour compléter l’offre autour de l’installation et faire de l’usine un centre incontournable des loisirs danois.

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Ceci dit, l’usine reste un centre de traitement des déchets et rejette donc du CO2 dans l’atmosphère. BIG a eu une deuxième idée géniale sur ce point. En effet, tout le monde sait qu’une telle usine rejette de la pollution mais on s’imagine mal les quantités de CO2 libérées. Cette usine sera donc la première à informer précisément les habitants de la quantité de dioxyde de carbone créé par le fonctionnement de l’usine. Comment ? Et bien en formant des ronds de fumée au lieu du panache traditionnel. Un dispositif dans la cheminée stocke la fumée jusqu’à l’obtention de 200Kg de CO2 et le libère ensuite dans l’atmosphère sous forme d’anneau. Ainsi 5 anneaux correspondront à 1 tonne de CO2. Cependant, la fumée étant beaucoup plus concentrée, il faudra prévoir un dispositif pour qu’elle ne retombe pas au niveau des skieurs.

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Au final ce projet en allant à l’encontre de la séparation physique traditionnelle entre les lieux de loisirs et ceux où sont implantées les activités antipollution présente une nouvelle viabilité écologique : au lieu d’oublier la lutte antipollution en s’éloignant le plus possible des centres villes, BIG ramène les loisirs sportifs au cœur de la ville et nous force à prendre conscience des impacts de notre comportement sur l’environnement.

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 08:48

Qui n’a jamais vu un tabouret Tam-Tam ? Probablement personne ou presque. Ce petit tabouret en plastique a littéralement conquis le monde depuis son apparition en 1968.

C’est une pièce culte tant pour son design que pour son histoire. Son créateur, Henry Massonnet ne l’imagine absolument pas chez les amateurs de design à l’origine. En effet, le Tam Tam se destine aux pécheurs pour lesquels Masonnet conçoit des objets (et notamment des glaciaires). Le Tam Tam est simple, léger, démontable et empilable pour pouvoir le transporter facilement. Son corps est creux pour qu’on puisse s’en servir comme rangement.  Il est constitué de deux parties identiques qui s’emboitent pour créer cette forme caractéristique de diabolo et d’un couvercle ; le tout est en plastique, nouveau matériaux roi du design des 70’s.

Brigitte Bardot se ferra photographier sur un Tam Tam, le rendant immédiatement culte et propulsant les ventes du tabouret à un niveau incroyable : plus de 12 millions d’exemplaires au total jusqu'à nos jours !

Aujourd’hui, c’est Branex Design qui le produit et plusieurs dérivés sont disponibles : outre le classique Tam Tam produit dans un nombre de couleurs et décorations impressionnant on trouve une table, une lampe et même une station d’accueil pour iPhone et iPod !

Le Tam Tam, du haut de ses 45 cm est un objet particulièrement abordable (à partir de 20€) et absolument culte. Il fait d’ailleurs partie des collections du MoMa de New York depuis 1970 et de celles du Musée des Arts Décoratifs de Paris depuis 1985.

 

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Le Tam Tam classique à gauche et le iTamTam à droite.

 

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Deux extrapolations du TamTam : la lampe de chevet et la table basse.

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 09:04

Tous les mois, un objet se retrouve sous les projecteurs d’Advam. Il pourra s’agir d’un meuble classique, d’un gadget moderne … dans tous les cas ce sera un coup de cœur d’Advam.

Ce mois-ci, le John’s phone  qui est comme son nom l’indique, un téléphone. Mais pas n’importe lequel : un anti-smartphone puisque ce téléphone est certainement celui avec le moins de fonctionnalités du marché : un téléphone qui téléphone mais qui est incapable d’envoyer des sms et qui ne possède pas de répertoire numérique !  Oui c’est absolument incroyable aujourd’hui mais le seul répertoire fourni est un carnet papier qui tient dans un petit compartiment au dos du téléphone.

Un mini écran sur la tranche (!) de l’appareil permet de voir le numéro qu’on appelle. Vous me direz, qui rêve d’un appareil aussi simple(t) ? Et bien pas mal de monde à la vue de l’objet, je vous laisse juger par vous-même :

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Vous le voyez, ce téléphone est une ode au design. Seul problème (de taille, c’est le cas de le dire) : les dimensions du téléphone : il est aussi gros qu’un iPhone ! A quand la version mini du john’s Phone ?

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 09:11

Il est un prix qui fait référence dans le monde de l’architecture : le prix Pritzker. Vous avez certainement entendu parler de ce prix lors des dernières années avec le sacre de Jean Nouvel (deuxième français seulement à recevoir ce prix) en 2008. Mais savez-vous d’où vient ce prix ?

Le prix Pritzker a été créé par … Pritzker, Jay de son prénom, en 1979 avec l’aide de sa femme. Les Pritzker sont une richissime famille américaine possédant entre autre la chaîne d'hôtel Hyatt. Ce prix est décerné tous les ans par la fondation Hyatt  et récompense un architecte vivant dont les travaux ont apporté un gain significatif à l’humanité. Bon évidemment le concept de gain significatif n’est pas forcement le même entre votre vision de la chose et celle des architectes,  disons que le prix récompense un architecte aux travaux novateurs plaçant l’humain au centre de ses créations. En 2010 c’est le duo de l’agence Sanaa, Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa qui a été primé.

A ce jour, seuls deux français ont reçu le prix Pritzker : Christian de PORTZAMPARC en 1994 et Jean Nouvel en 2008. Deux femmes ont été récompensées depuis 1979 : Zaha Hadid en 2004 et Kazuyo Sejima en 2010.

Attendez-vous à croiser des lauréats du prix Pritzker dans les pages d’Advam !

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Christian de Portzamparc et une de ses réalisations : le musée Hergé

 

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Jean Nouvel et une de ses réalisations : la tour Agbar à Barcelone

 

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Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa de l'agence SANAA et une de leurs réalisations : l'école de design de Zollverein à Essen

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