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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 07:35

Aujourd’hui Advel vous livre l’adresse d’une deuxième cave, très différente de la précédente. Par les vins sélectionnés d’abord : il n’y a que du champagne ! L’écrin ensuite, Le Paradis de Benjamin jouait sur l’intimité d’une taille réduite et un décor simple et chaleureux alors que Dilettantes prend un parti radicalement différent : salle en sous sol toute de pierre vêtue, lumière discrète et teinte noire affirment un chic et une sophistication certaine. Mais attention ! Ce n’est pas un artifice destiné à tromper les clients mais plutôt un joli moyen de mettre en avant les terroirs et les vignerons qui font du champagne un vin à part. D’ailleurs c’est peut-être là un vrai point commun avec Le Paradis de Benjamin : cette volonté de faire découvrir des viticulteurs peu connus mais très qualitatifs.

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La devanture, les portraits des viticulteurs ornent les vitrines.

Elle-même fille de viticulteur champenois, Fanny Heucq a ouvert Dilettantes en septembre 2012 avec la volonté de faire réellement découvrir le champagne aux clients. Les vins sont regroupés selon les quatre terroirs champenois (Montagne de Reims, Valée de la Marne, Côte des blancs, Côte des bars) et par viticulteurs. Au final, ce sont près d’une trentaine de producteurs différents et plus de 130 bouteilles que l’on peut découvrir. Avec une vraie bonne idée : chaque bouteille est accompagnée d’une fiche explicative présentant le viticulteur, la composition, le potentiel de garde, les informations organoleptiques (robe, nez, bouche) etc. Ces cartes ont été élaborées avec l’aide de Franck Wolfer, œnologue spécialisé en champagne.

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La cave en sous sol, les feuilles explicatives se trouvent devant les bouteilles.

Pas de panique si vous n’y connaissais rien en champagne, Dilettantes propose systématiquement plusieurs bouteilles à la dégustation. Vous pourrez découvrir les différences entre les cépages utilisés pour le champagne (chardonnay, pinot meunier et pinot noir) puisque une bouteille de chaque est proposée en plus d’un rosé ou d’un champagne plus particulier (millésimé, extra-brut…). Si vous voulez en apprendre davantage, des ateliers en présence d’une œnologue spécialisée dans le champagne vous permettent de découvrir ce dernier sous un angle particulier : un cépage, un terroir… Lors de ces dégustations, vous vous rendrez compte que le champagne est avant tout un vin avec des goûts très différents d’une bouteille à l’autre... A vous ensuite de découvrir quelles sont vos préférences !

Plus d’informations: http://www.dilettantes.fr/

22 rue de Savoie 75006 PARIS

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 08:17

Cette semaine, Advel vous fait découvrir deux adresses de cavistes, de celles que l’on s’échange entre amis. Deux cavistes qui redonnent à ce métier ses lettres de noblesse, trop souvent bafouées par des chaînes qui ne laissent que peu de marge à leurs franchisés et en prennent un peu trop avec leurs prix. On commence aujourd’hui avec Le Paradis de Benjamin.

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Derrière cette devanture discrète située rue de Paradis dans le 9ème arrondissement se cache une véritable pépite. Une boutique toute petite, toute en longueur entourée d’un côté par des étagères remplies de bouteilles intrigantes et de l’autre par un long comptoir. Au milieu se tient le patron des lieux : Henri.

Son amour du vin lui a été insufflé par deux amis sommeliers alors qu’il travaillait encore dans l’art du spectacle. Henri commencera son parcours œnologue au Repère de Bacchus où il s’éveillera à de nombreux vins avant d’officier à la cave de Beaugrenelle (aujourd’hui fermée) puis à Londres dans une grande chaîne. Ces expériences lui permettront de parfaire sa connaissance du vin et de comprendre qu’il n’aime pas l’ambiance des grandes chaînes comme celle qu'il a connu à Londre où le conseil au client est quasiment absent et où seul compte la course que se mènent les vendeurs pour atteindre leurs objectifs de vente. Henri finira d’éveiller son palais lors de son passage à la cave Lovin où il est en charge de la sélection des vins.

le paradis de benjamin-3830

Depuis trois ans Henri a lancé Le Paradis de Benjamin, nommé ainsi en hommage à un de ses amis sommeliers décédé. Ici le vin est un partage sans aucune sophistication inutile, les bouteilles sont toutes des choix personnels d’Henri qui se fait un plaisir de décrire les vins ou conseiller le client en quête d’une bouteille en particulier. Les clients sont charmés et ne reviennent pas par hasard. Surtout, Henri est passionné et cela se sent et se communique vite à quiconque rentre dans sa boutique. Une explication, un grand sourire, des prix plus que raisonnables, le client est sous le charme.

Petit plus indéniable, vous pouvez goûter les vins sur place, moyennant un droit de bouchon (de 7€) car le comptoir accueille quelques sièges (moins d’une dizaine) transformant l’endroit en un mini bar à vin. En outre, vous pouvez prendre un verre de l’un des trois vins de la sélection du moment, l’occasion rêvée pour découvrir des bouteilles méconnues en dégustant les saucissons et pâtés vendus sur place, tous plus délicieux les uns que les autres. Une adresse rare où l’on redécouvre le plaisir d’échanger avec un commerçant passionné, le tout avec une bonne humeur communicative.

 

Le Paradis de Benjamin : 49 rue de Paradis 75009 Paris

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 09:18

Advel vous présente aujourd'hui le premier article de Sara qui vient nous faire partager son amour des jolis vins.

 

thouA chacun son histoire. La mienne a véritablement commencé en 1998 ; j’ai 13 ans et pour la première fois, un vin me marque : Le déjeuner est animé, nous sommes en plein été. Un joli brouhaha entremêlé de rires. Papa, passionné par le vin, essaie de transmettre depuis quelques années à ses enfants, son enthousiasme autour de ses breuvages préférés. Nous faisant gouter moult mets, nous expliquant leur histoire, et espérant intimement que cela nous serve.

C’est arrivé là. Une fraicheur, une pointe agrume, un arôme de truffes blanches, la mandarine passe, la longueur reste, mes papilles sont chamboulées. Mon premier souvenir de vin : Un Jurançon Blanc, le Suprême de Thou 1996.

 

A partir de ce jour, le vin a fait partie de mon histoire. Je ne m’y destinais pourtant pas, mais il m’a rattrapé, et j’en fais mon métier.

Une équation simple : 1=1, devient complexe lorsque l’on parle de vin : 1=1+xn. Je m’explique : Le raisin est à l’origine d’une gamme aromatique complexe. Selon moi, c’est le seul fruit qui, une fois transformé, vous transmet la plus large palette aromatique au monde. Les fruits, les épices, les cuirs, les fleurs, parfois même nous sentons des pierres : pierres à fusil, silex, minéralité. La drôlerie dans toute cette histoire, c’est que rarement, nous sentons le raisin.

Le vin nous fait voyager, nous renvoie à certains souvenirs de notre enfance. Le nez au-dessus du poivre, ou le doux fumet des confitures encore chaudes…

Le vin, un monde… J’aimerai vous en parler, j’espère que vous adhèrerez.

Sara VIFIAN

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